Lutte contre le chômage des jeunes au Sénégal: L’auto entrepreneuriat est une voie de salut …

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La semaine de l’entrepreneuriat qui a pour thème « un écosystème par tous et pour tous » a pris fin ce samedi. Les différents intervenants lors de la cérémonie de clôture sont unanimes que « 80% des chercheurs d’emplois veulent un emploi salarié ce qui, à leurs yeux,  est impossible dans le contexte actuel. Seules la créativité et l’innovation restent les maîtres-mots », Autrement dit, seul l’auto entrepreneuriat est la voie du salut pour la réduction du chômage dans notre pays et créateur de richesses et de valeurs.

Venu présider la cérémonie de clôture, le Directeur des Technologies de l’Information et de la Communication au ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, Achile Malick Ndiaye a laissé entendre que la tutelle est dans une démarche stratégique qui est inclusive et collaborative. « Donc le ministère en tant qu’autorité de tutelle a l’obligation d’accompagner tous les citoyens, quelle que soit leur origine et leur localité. Dans la grappe de l’entrepreneuriat numérique le ministère a l’obligation d’accélérer et d’incuber toutes les entreprises mais à travers les mécanismes et des initiatives  telles que Jokkolabs qui constituent un bon relai en un input pour avoir un bon output», renseigne-t-il

Et d’ajouter que « l’accompagnement, c’est d’abord, le conseil, l’orientation et au-delà, l’accompagnement financier. Aujourd’hui, si des jeunes ont des initiatives innovantes, l’Etat les accompagne à travers de mécanismes de financement. Par exemple la Délégation de l’entrepreneuriat rapide (DER) qui est en fait un fond alloué à  l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, l’ADEPME, le FONGIS et tout ce qui est système bancaire ayant pignon sur rue pour que l’entreprise, surtout l’entreprise jeune, puisse décoller dans un environnement de Doing business »

A sa suite Fatimata  Niang Niox, Directrice exécutive de Jokkolabs estime que pour l’auto entrepreneuriat des jeunes, il faut la participation de tous les acteurs de l’écosystème comme indique le thème : « un écosystème fort par tous et pour tous ». Puisque, souligne-t-elle, « il faut porter un plaidoyer fort pour démontrer que la manière inclusive que les membres de l’écosystème pourront mettre en place servira le Sénégal pour créer des champions en matière d’entrepreneuriat ». C’est pourquoi, d’ailleurs, poursuit-elle, «nous portons cette initiative depuis six années. Chaque année au mois de novembre pour démontrer que l’entrepreneuriat est une voie de salut contre le chômage des jeunes mais également une véritable source de création de richesses et aussi de valeurs pour porter la croissance de notre pays à l’échelle supérieure».

Pour ce faire, indique-t-elle, c’est réunir l’ensemble de l’écosystème, pour tous ensemble, porter notre voix, porter ce  plaidoyer pour que cette volonté politique qui  commence à émerger puisse d’avantage être marqué pour accompagner  les entrepreneurs mais surtout mettre en œuvre toutes les politiques nécessaires dans l’accompagnement mais aussi dans le suivi des entrepreneurs depuis l’école jusqu’à l’entreprise ». D’autant plus que souligne-t-il, « l’Etat ne fait pas encore assez, il crée de belles synergies, une volonté politique  à commencer à se faufiler par la mise en place de plusieurs mécanismes d’accompagnement mais aussi des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat. Nous incitons l’Etat d’avantage à renforcer des structures d’accompagnement déjà existantes et les compléter par de nouvelles qui pourraient être mises en place mais surtout nous incitons l’Etat à encourager les entrepreneurs par des vacances fiscales, dans la mise en place d’une cadre favorable et aussi le renforcement des structures d’accompagnement à des initiatives privées qui existent qui sont complémentaires aux structures et mécanismes de l’Etat.»

 

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